2897 -"C'est elle qui demande..."
Je remercie Richard Lecorre d'avoir ressorti cet extrait de "Turkish delices"de Jan Wolkersque j'avoue n'avoir jamais lu, me contentant du film de Verhoeven regardé il y a quelques années un soir tard sur C+...
Un ovni cinématographique hollandais un peu étrange, vu en version originale, dont la fameuse scène, que j'avais déjà eu l'occasion de présenter, en 2007 ici même avec un extrait que je vous repasse...
Dans le livre, on trouve une réflexion intéressante sur les raisons qui peuvent pousser une femme à avoir "besoin" d'une fessée. Une scène où l'héroïne plongée dans une crise de nerfs quasi hystérique, dont elle ne parvient pas à sortir, finit par demander à son amant qu'il la corrige...
Une "dégelée", selon ses propres termes.
C'est parfois le seul moyen d'être calmée, on dirait. Une amie est sujette à ce principe, du moins c'est ainsi qu'elle exprime son besoin de fessées punitives réelles, de temps à autre... Pour être recadrée, retrouver une forme de quiétude que rien - à part la fessée, étonnamment - ne lui permet de recouvrer autrement.
Mesdames... Avez-vous des échos sur le sujet ? Une expérience personnelle, un ressenti du même tonneau ?
Extrait: (...) Elle continua de pleurer hystériquement jusqu’à ce que je lui eusse ordonné d’arrêter la musique.
Mais elle n’y parvenait pas.
Elle leva son visage vers moi et répondit que je n’avais qu’à lui flanquer une dégelée ! Alors ça lui passerait. Elle m’expliqua qu’elle tenait cette crise d’anciens souvenirs.
Que je ne pouvais comprendre...
Je la gratifiai aussitôt de quelques claques sur ses joues humides.
Comme elle ne cessait toujours pas de larmoyer, je la poussai sur le lit, retroussai sa robe, baissai sa culotte et lui administrai du plat de la main des taloches retentissantes sur les fesses jusqu’à ce que sa peau fût rouge et boursouflée et que sa croupe eût un aspect appétissant. (...)
Texte© Jan Wolkers