3493 - "les menottes de la Madeleine..."
Cette nuit-là,Claire m'avait demandé soudain au détour d'une phrase “de l'attacher au radiateur“, tout en rigolant nerveusement, mais un peu trop fort pour être honnête.
Je l'ai regardée sans rien dire avec un petit sourire amusé et surpris.
Il y avait là une vraie demande à peine masquée de quelque chose de trouble. Le dire en utilisant l’humour et le rire était de sa part une manière à peine détournée de me faire passer le message que oui, elle en avait vraiment envie... Bon évidemment pas de se retrouver liée au radiateur, simple image issue d'une expression populaire, mais bel et bien d'être entravée pendant nos ébats...
Deux mois plus tôt, on avait été en couple dans un sex-shop près de la Madeleine avec l'impression de braver un interdit sociétal et en étions ressortis avec une paire de menottes rouges en cuir, histoire de ne pas repartir les mains vides.
Un jeune Viet affalé derrière un comptoir surchargé de cassettes vidéos et de godes de toutes les tailles et de toutes les couleurs avait pris mes billets et rendu la monnaie sans nous regarder, avant de les mettre dans un de ces fameuses petites pochettes plastiques noires à petits points dorés se voulant anonymes, mais identifiant le client encore plus que s'il avait eu imprimé le logo du magasin...
En rentrant chez nous rue de Boulainvilliers, on avait un peu joué avec comme des gosses, sans réelles convictions, avant de les ranger dans un tiroir de la table de nuit pour ne plus jamais s'en servir.
Mais ce soir-là, la belle Claireétait très excitée...
C'était notre première nuit à Plaisir dans la maison qu'un ami nous avait demandé de garder parce qu'il était en Asie durant deux mois et ne voulait pas laisser sa belle villa sans surveillance tout ce temps... Et dans ce lieu inhabituel et nouveau l'ambiance est devenue très érotique...
Nous avons alors entamé une sorte de jeu de rôle avec elle en esclave dévouée et moi en maître "sévère mais juste".
Injuste, en fait... Car après une bonne fessée, Claire a gardé les mains attachées tout le temps du jeu et on est même sortis un temps dans le jardin pour l'attacher à un pommier, quasi à poil avec juste sa culotte et des escarpins vernis, les bras levés. La brave voisine d'en face qui prenait l'air à la fenêtre est rentrée aussitôt, sûrement choquée de nous voir rejouer ainsi à quelques mètres d'elle et en pleine nuit une version très personnelle d'Adam et Eve !
Mais allez savoir pourquoi, on ne les a jamais réutilisées et d'ailleurs je les ai oubliées dans la table de nuit, au grand étonnement de mon ami les découvrant à son retour.. N'en ayant pas l'usage, il a fini pas les offrir à un de nos copains qui voulait "tenter des trucs nouveaux", selon ses dires...
Je ne suis pas fait pour le bondage...
Cette nuit-là,Claire m'avait demandé soudain au détour d'une phrase “de l'attacher au radiateur“, tout en rigolant nerveusement, mais un peu trop fort pour être honnête.
Je l'ai regardée sans rien dire avec un petit sourire amusé et surpris.
Il y avait là une vraie demande à peine masquée de quelque chose de trouble. Le dire en utilisant l’humour et le rire était de sa part une manière à peine détournée de me faire passer le message que oui, elle en avait vraiment envie... Bon évidemment pas de se retrouver liée au radiateur, simple image issue d'une expression populaire, mais bel et bien d'être entravée pendant nos ébats...
Deux mois plus tôt, on avait été en couple dans un sex-shop près de la Madeleine avec l'impression de braver un interdit sociétal et en étions ressortis avec une paire de menottes rouges en cuir, histoire de ne pas repartir les mains vides.
Un jeune Viet affalé derrière un comptoir surchargé de cassettes vidéos et de godes de toutes les tailles et de toutes les couleurs avait pris mes billets et rendu la monnaie sans nous regarder, avant de les mettre dans un de ces fameuses petites pochettes plastiques noires à petits points dorés se voulant anonymes, mais identifiant le client encore plus que s'il avait eu imprimé le logo du magasin...
En rentrant chez nous rue de Boulainvilliers, on avait un peu joué avec comme des gosses, sans réelles convictions, avant de les ranger dans un tiroir de la table de nuit pour ne plus jamais s'en servir.
Mais ce soir-là, la belle Claireétait très excitée...
C'était notre première nuit à Plaisir dans la maison qu'un ami nous avait demandé de garder parce qu'il était en Asie durant deux mois et ne voulait pas laisser sa belle villa sans surveillance tout ce temps... Et dans ce lieu inhabituel et nouveau l'ambiance est devenue très érotique...
Nous avons alors entamé une sorte de jeu de rôle avec elle en esclave dévouée et moi en maître "sévère mais juste".
Injuste, en fait... Car après une bonne fessée, Claire a gardé les mains attachées tout le temps du jeu et on est même sortis un temps dans le jardin pour l'attacher à un pommier, quasi à poil avec juste sa culotte et des escarpins vernis, les bras levés. La brave voisine d'en face qui prenait l'air à la fenêtre est rentrée aussitôt, sûrement choquée de nous voir rejouer ainsi à quelques mètres d'elle et en pleine nuit une version très personnelle d'Adam et Eve !
Mais allez savoir pourquoi, on ne les a jamais réutilisées et d'ailleurs je les ai oubliées dans la table de nuit, au grand étonnement de mon ami les découvrant à son retour.. N'en ayant pas l'usage, il a fini pas les offrir à un de nos copains qui voulait "tenter des trucs nouveaux", selon ses dires...
Je ne suis pas fait pour le bondage...
Dessin: "Des bracelets rouges sang"© Stan/E. - 2020
Modèle : ...