Emportée par le tourbillon de claques incessantes de cet homme qui la corrige avec gourmandise, dosant la puissance pour toujours la garder dans le tempo sans qu'elle ne sorte du jeu pervers, elle perd peu à peu de sa lucidité, lui laissant le contrôle pour s'abandonner à la pluie de gifles vigoureuses appliquées avec consistance sur ses fesses rondes et qui l'entraînent quasiment vers un orgasme inavouable...
Le fameux "lâcher prise" souvent évoqué, rarement atteint, tant elle ne se laisse pas glisser comme ça d'ordinaire, tentant de garder le contrôle en toute occasion.
Lui jubile, il sent qu'à ce rythme quasi musical, le seuil de la douleur au premier degré de la jeune femme est dépassé depuis bien longtemps et qu'elle est à présent dans un état second qui pourrait durer des heures malgré des fesses très rouges et incandescentes. Les endorphines se libèrent, ce ne sont plus des gémissements mais des soupirs d'aise, elle ronronnerait presque à chaque nouvelle claque...
Et puis soudain, dans la pénombre de la chambre:
- "Dis ? Pourquoi tu me fesses ? Parce que tu m'aimes, hein ? Dis-moi que tu me fesses parce que tu m'aimes !"
Sa petite voix curieusement changée n'est plus celle de la femme, mais résonne comme celle de cette gamine contrite qu'elle affectionne être quand ils sont ensemble dans l'intimité.
- "Bien sûr que je t'aime, ma chérie !"
Hein ! Quand je vous dis que fesser c'est faire l'amour !
Dessin "Lâcher !" © Stan/E. - 2023