3327 - "Expliquer les traces ?"
Elle lui avait dit à plusieurs reprises que sa peau, délicate, marquait. Et que de surcroit, le lendemain, une fois rentrée, elle passerait l'après-midi à la piscine, entre nanas. Pas de problème !
Évidemment, il avait promis de faire attention: en véritable artiste - et même si la symbolique lui plaisait - le gars n'aimait guère les empreintes de doigts, ces rougeurs et bleus, preuves disgracieuses de son passage sur les fesses des filles, n'appréciant rien tant qu'une jolie couleur garance uniformément disposée sur un cul, comme passée à l'aérographe... Ce qui revient pour ceux qui ne connaissent pas l'instrument, à peindre au pistolet.
Las. Emporté par la passion et le besoin urgent de sévir une fois remontés dans la chambre, la correction méritée avait dépassé de peu le raisonnable. Dans la nuit, à peine éclairés par la lumière du dehors, Ils n'avaient rien vu. Elle, par contre, avait bien senti. La chaleur !
Au petit matin, force fut de constater que la raclée promise avait laissé sur ses fesses quelques traces évidentes qu'il serait compliqué de dissimuler en maillot de bain. Ennuyeux pour l'après-midi au bord de l'eau dans un environnement vanille...
Ne doutant de rien, il lui suggéra de dire à ces fameuses copines -à qui elle ne tient pas à raconter sa vie amoureuse - qu'elle était tombée dans l’escalier.
Un sourire de commisération: ses amies sont naïves, mais pas connes.
Impossible de les duper, au vu de ces traces assez significatives. En fait la vraie raison, c'est qu'elle sait très bien que ce sont des traces de fessées. Si elle était vraiment tombée dans un escalier et avait eu des bleus ensuite, elle pourrait le dire sans aucune gêne, mais là sachant que ce n'est pas vrai et surtout en connaissant la vraie raison, la honte l'emporte. Comment expliquer un truc comme ça avec aplomb, sans rougir et se couper en cas d'un regard un peu suspicieux... Quand à avouer qu'elle reçoit la fessée, impossible.
Du coup, elle restera en jeans.
Elle lui avait dit à plusieurs reprises que sa peau, délicate, marquait. Et que de surcroit, le lendemain, une fois rentrée, elle passerait l'après-midi à la piscine, entre nanas. Pas de problème !
Évidemment, il avait promis de faire attention: en véritable artiste - et même si la symbolique lui plaisait - le gars n'aimait guère les empreintes de doigts, ces rougeurs et bleus, preuves disgracieuses de son passage sur les fesses des filles, n'appréciant rien tant qu'une jolie couleur garance uniformément disposée sur un cul, comme passée à l'aérographe... Ce qui revient pour ceux qui ne connaissent pas l'instrument, à peindre au pistolet.
Las. Emporté par la passion et le besoin urgent de sévir une fois remontés dans la chambre, la correction méritée avait dépassé de peu le raisonnable. Dans la nuit, à peine éclairés par la lumière du dehors, Ils n'avaient rien vu. Elle, par contre, avait bien senti. La chaleur !
Au petit matin, force fut de constater que la raclée promise avait laissé sur ses fesses quelques traces évidentes qu'il serait compliqué de dissimuler en maillot de bain. Ennuyeux pour l'après-midi au bord de l'eau dans un environnement vanille...
Ne doutant de rien, il lui suggéra de dire à ces fameuses copines -à qui elle ne tient pas à raconter sa vie amoureuse - qu'elle était tombée dans l’escalier.
Un sourire de commisération: ses amies sont naïves, mais pas connes.
Impossible de les duper, au vu de ces traces assez significatives. En fait la vraie raison, c'est qu'elle sait très bien que ce sont des traces de fessées. Si elle était vraiment tombée dans un escalier et avait eu des bleus ensuite, elle pourrait le dire sans aucune gêne, mais là sachant que ce n'est pas vrai et surtout en connaissant la vraie raison, la honte l'emporte. Comment expliquer un truc comme ça avec aplomb, sans rougir et se couper en cas d'un regard un peu suspicieux... Quand à avouer qu'elle reçoit la fessée, impossible.
Du coup, elle restera en jeans.