On a tous nos petits rituels, hein...
Dans ces jeux de mains... et de vilains, une sorte de honte salutaire (mais jouissive, hein !) devient pour elle l'adjuvant essentiel de ses troubles les plus profonds.
Même s'il m'est arrivé parfois, selon les désirs de mes partenaires, qu'elles soient régulières ou occasionnelles, de ne pas systématiquement faire suivre une bonne fessée d'une solide prise à la hussarde cette fois purement sexuelle (et souvent anale, j'avoue !) j'avoue lier souvent mes jeux au plaisir.
De façon conjugale. Pourtant, la fessée qui est un rituel régulier quasi quotidien entre nous très sexuée d'ordinaire peut aussi être purement punitive, sans suite "physique" immédiate et j'avoue que ce sont des instants très ressentis pour les deux, parce que ces fessées forcément sévères sans retenir les claques deviennent encore plus sensées, intellectuellement intenses, probablement parce qu'elles ont du sens: sanction suivie de rédemption !
... Et pardon.
Une dispute de couple inutile du genre qu'on regrette et qu'on ne sait pas trop ensuite comment évacuer et se faire pardonner, des gestes d"humeur irrespectueux (sic) ou encore des achats personnels qu'elle regrette mais qu'elle a fait dans son coin sans concertation, seule une correction bien sentie peut sanctionner tout ça. Avant un passage au coin, à genoux nez au mur, fesses rouges et à l’air.
Cette honte jubilatoire et positive (on ne parle pas ici d'une honte péjorative et malsaine, mais d'une sensation réelle fondamentalement liée au pur fantasme...) dont je parlais plus haut.
Bien entendu, rien de tout ceci n'est imposé, ça fait partie de nos règles du jeu "entre adultes consentants", acceptées, consenties et même soyons clairs, appelées de nos vœux depuis le début.
Quand tu vis avec ton fantasme, quoi...
Dessin:"Shame on Me"© Stan/E. - 2020